En dépit des dénonciations des juristes sur l’inégalité de la destitution du président de l’APN, Said Bouhadja, la machine infernale du FLN, RND et les fantômes de l’ombre, broie tous sur son chemin sous le regard passif et spectateur des députés des partis dits d’opposition.
Maître Mustapha Bouchachi a qualifié la déclaration de «vacance» du poste de président de l’Assemblée nationale par la commission juridique de l’APN de «coup d’État» et de «grave violation des lois de la république», mais depuis quand nos « faiseurs » de lois respectent-ils leurs propres lois ?
C’est dans ces conditions que l’assemblée populaire nationale élira mercredi prochain un nouveau président en remplacement de Said Bouhadja.
Comme l’avait dit maître Bouchachi, mercredi l’APN se retrouvera avec deux présidents l’un légitime et l’autre illégitime.
La question qui reste suspendue : est-ce que les élus de ladite opposition vont-ils travailler avec le président légitime ou avec l’illégitime ?
La rédaction