L’Algérie a été élue jeudi par acclamation au poste de vice-président de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Cette élection fait suite à la proposition du Groupe africain, dont le représentant permanent algérien Amar Bendjama assurera la représentation aux côtés des vice-présidents désignés par les autres groupes régionaux.
En tant que vice-président, l’Algérie contribuera à la conduite et à la direction des travaux des séances plénières de l’Assemblée générale pour la période allant de septembre 2024 à septembre 2025. L’un des temps forts de cette 79e session sera le « Sommet du Futur » prévu lors du segment de haut niveau en septembre 2024.
Cette nomination intervient alors que le continent africain est confronté à des défis majeurs comme l’achèvement de la décolonisation, la lutte contre la pauvreté, le développement durable et la sécurité alimentaire. En sa qualité de membre influent du Groupe africain, l’Algérie sera amenée à porter la voix de l’Afrique sur ces dossiers cruciaux.
Lors des travaux de l’Assemblée générale, l’Algérie devra également se positionner sur les grandes questions géopolitiques et économiques mondiales inscrites à l’ordre du jour. Sa capacité à défendre à la fois les intérêts africains et ses propres intérêts stratégiques sera mise à l’épreuve.
Cette vice-présidence représente une opportunité pour le pays de renforcer son leadership et son influence au sein des Nations Unies. Cependant, elle placera également l’Algérie sous les projecteurs de la communauté internationale pendant toute la durée de son mandat.
La Rédaction