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L’activiste Omar Ait Larbi condamné à 6 mois de prison ferme et 50 000 dinars d’amende

L’activiste Omar Ait Larbi a été condamné le 30 avril 2024 par le tribunal de Béjaïa dans deux affaires distinctes. Dans le premier dossier, il a écopé de 6 mois de prison ferme et d’une amende de 50 000 dinars. Dans le second, le tribunal lui a infligé une peine d’un an de prison ferme assortie d’une amende de 10 000 dinars. 

Ces condamnations font suite à plusieurs précédentes poursuites judiciaires à l’encontre de M. Ait Larbi au cours des derniers mois. Le 9 avril, le parquet d’Amizour avait requis un an de prison ferme et 50 000 dinars d’amende dans la première affaire, tandis que dans le second dossier, le ministère public avait sollicité les mêmes peines.

L’activiste a par ailleurs été convoqué à plusieurs reprises par les services de police. Le 19 février, il avait été relâché tard dans la nuit après s’être présenté au commissariat d’El Kseur suite à une convocation.

Quelques jours plus tôt, le 13 février, M. Ait Larbi avait comparu devant le procureur d’Amizour en comparution immédiate, étant condamné à 6 mois de prison ferme, 50 000 dinars d’amende mais sans mandat de dépôt.

Arrêté le 11 février à El Kseur, sa garde à vue avait été prolongée au commissariat central de Béjaïa dans un premier temps. Ce n’était pas la première fois que l’activiste subissait une arrestation, puisqu’il avait été condamné à de multiples reprises à de la prison ferme, avec sursis, ainsi qu’à de lourdes amendes par le passé.

Le 8 février, il avait été notifié de s’acquitter d’une somme de 23 000 dinars d’amendes judiciaires sous peine de « contrainte physique ». Le même jour, il avait reçu une convocation à comparaître le 27 février devant le tribunal correctionnel d’Amizour pour « diffusion de publications de nature à nuire à l’intérêt national ».

Enfin, le 17 avril, Omar Ait Larbi avait été convoqué et entendu au commissariat d’El Kseur au sujet de ses publications sur Facebook ainsi que sur une rencontre entre amis dans un café pendant le ramadan, avant d’être relâché après avoir signé un procès-verbal d’audition.

La Rédaction

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