Le dernier bilan communiqué par le ministère de la Santé de Gaza ce dimanche fait état de près de 29.000 morts et 68.000 blessés palestiniens depuis le début des opérations militaires israéliennes, le 7 octobre 2023. Parmi les victimes, une majorité d’enfants et de femmes.
Ces pertes effroyables, qui s’ajoutent à plus de 7.000 disparus, sonnent comme un terrible écho au jugement pour “génocide” rendu contre Israël par la Cour internationale de Justice le 26 janvier dernier.
Malgré cette condamnation solennelle, l’amée d’occupation poursuit ses raids meurtriers sur le territoire palestinien, visant indistinctement civils et infrastructures. Rien qu’au cours des dernières 24 heures, 13 massacres de familles ont été perpétrés, semant la mort et l’effroi.
“Il y a encore de nombreuses victimes coincées sous les décombres, et l’armée israélienne empêche les secours d’accéder aux lieux bombardés”, s’indigne un responsable du Hamas. Une situation chaotique que l’ONU peine à gérer, malgré l’envoi d’aides humanitaires d’urgence.
Si certains pays comme la France ou les États-Unis ont timidement condamné “l’usage excessif de la force” par Tsahal, ils sont encore bien loin de vouloir mettre au ban la puissance régionale qu’est Israël.
Pourtant, ce nouveau bilan, dramatique, prouve s’il en fallait que les crimes de masse se poursuivent à Gaza, en toute impunité.
La Rédaction/Agences