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Enfant d’Algérie déporté depuis plus d’un siècle

Je te cherchais, depuis longtemps.
Je te cherchais dans toutes les rues de mes pensées, dans toutes les villes de mes espoirs.
Je te cherchais ici, là-bas, partout.
Sur le rivage de mes fantasmes, dans les délires de mes poésies, dans les scènes de mon manuscrit.
Je te cherchais.
Ne dis pas un mot, laisse moi admirer ton sourire, je le dessine du bout de mes doigts tous les soirs sur mes feuilles.
Laisse moi regarder tes yeux, lieu de mes perditions.
Ne dis rien, ne fais pas fuir ce rêve si c’en est un !
Je ne sais plus, es-tu délire de ma pensée ?
Est tu mirage ?
Es-tu un rêve, ou peut être un voyage que s’invente mon esprit cherchant à tout Prix ta présence. ?
Respire, respire dans les rues de mes marches, que je puisse sentir ton souffle !
Laisse sur mon visage, ton haleine m’humecter comme la rosée, un matin d’hiver.
Laisse la chaleur de tous les rêves que tu sèmes, de tous les espoirs que tu fais naître, embraser mes sens.
Laisse ton parfum brusquer mes narines, envahir mes esprits et toucher à mon âme ivre de toi.
Viens, viens que je te fasse visiter mes rêves.
Ne passant pas par les ruelles de mes peurs,
Passant par là,
Regarde, l’espoir germe sur les rives de mon chagrin.
Regarde au loin, tu verras reculer les vagues de mes tourments.
Tu verras reculer la décennie noire.
Regarde cette décennie blanche qui naît sur tes pas.
OH tu est si belle, mon Algérie rêvée.
Tu ramènes le printemps sur ton passage.
Oh liberté, longtemps, j’ai invoqué ta présence sur ma terre,
Longtemps, je t’ai rêvé vêtir mon Algérie.
J’avais presque fini par croire que tu étais une légende.
Mais tu es la, je te touche presque du doigt.
Je sors à ta rencontre.
Je marche tous les vendredis à Alger.
Je sors tous les dimanches à paris.
Je sors au Canada, et même de la Nouvelle Calédonie.
Moi l’enfant d’Algérie déporté depuis plus d’un siècle
Pour toi,
J’inventerai des langages nouveaux.
Des verbes nouveaux que je conjuguerai au futur inconditionnel
Ils rentreront dans l’histoire.
Des verbes que conjugueront tous les peuples opprimés.
Pour se libérer à leurs tours
Mon Algérie, rien ne cassera ma volonté,
Rien ne changera la trajectoire de mes marches.
Debout jusqu’à ta libération
Vive l’Algérie libre et indépendante
Vive l’Algérie pluriel et unis
Démocratique et populaire,
Unitaire et pacifique.
Par L.Ait Bachir

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