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Deuil, colère et recueillement …

La dépouille du jeune kabyle Amar SLIMANI qui vivait en France depuis plusieurs années avant d’être froidement assassiné par un policier hors service le 29 juin dernier, sera rapatriée demain lundi 22 juillet 2024 vers l’Algérie.

Selon plusieurs sources d’information, la levée du corps aura lieu à 13h30 à l’Institut médicolégal du Quai de la Rapée dans le 12ème arrondissement de Paris.

Je sais, je pressens, qu’une présence de Kabyles et de tous les Algériens sera massive et prendra la forme d’un signal fort pour dire ça suffit ! et pour exiger que justice soit rendue au défunt, à sa famille, à toute la communauté.

Les faits sont connus et sont accablants : ce policier, hors service, il faut le répéter, est venu armé de son pistolet de travail. Visiblement déterminé, laissant peu de doute sur la préméditation de son acte odieux, il a tiré, sur la victime, plusieurs balles à bout portant dont deux centrées sur le dos, écartant, du coup, toute allusion à la pseudo légitime défense !

La vie d’AMAR, un jeune homme sans histoires, a été brutalement et injustement arrachée parce que ce fonctionnaire, comme quelques ultras héritiers de l’OAS, était préalablement malintentionné et bourré de clichés sur les Algériens.

Il n’est plus possible de détourner le regard de ces actes racistes à répétition. L’heure est de se concentrer sur l’essentiel : un crime a été commis par un « homme de loi » qui a utilisé illégalement son arme sans sommations. Ce criminel présumé doit être jugé et sévèrement puni et aucune manœuvre dilatoire ne sera tolérée dans cette affaire. Aucun détour, aucune diversion ne doit, ne peut empêcher que la lumière soit faite sur cet acte abject. Nous resterons vigilants.

Loin de Paris et vaincu par le Covid, je ne serai pas présent pour un dernier adieu au jeune AMAR. Mes proches y seront. Puisse toute sa famille d’Algérie et de France trouver dans ce modeste message, l’expression de toute ma solidarité et celle de mes condoléances les plus sincères et les plus attristées.

Hacène Hirèche

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