C’est un rebondissement majeur dans l’affaire des détenus liés au Hirak algérien. La Cour suprême a accepté le pourvoi en cassation introduit par la défense, annulant ainsi les lourdes peines prononcées à l’encontre de plusieurs figures du mouvement populaire.
L’affaire impliquant Hammiche Challal et Mohamed Baghdadi, condamnés à 5 ans de prison ferme, ainsi que Yougourtan Taib (dit Hakim) et Samir Bal qui purgent 3 ans de prison, sera rejugée devant une nouvelle composition de tribunal.
Tarik Chiboub, lui condamné à 2 ans avec sursis, verra également son cas réexaminé. Un soulagement pour ces détenus qualifiés d' »opinion » par leurs soutiens qui dénoncent un acharnement judiciaire.
Ce renvoi en cassation intervient après que la cour d’appel de Boumerdes avait lourdement alourdi en juillet 2022 les peines initiales prononcées en première instance à leur encontre. Les deux premières avaient ainsi vu leur condamnation passer de 3 à 5 ans de détention.
A l’époque, « le parquet avait requis 20 ans de prison ferme contre chacun des accusés », selon des sources proches du dossier.
Si Samir Bal reste en outre menacé d’une peine supplémentaire d’un an de prison dans une autre affaire, l’acceptation du pourvoi en cassation par la plus haute juridiction algérienne relance l’espoir d’une issue plus clémente pour ce groupe de détenus.
La rédaction