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Critiques d’un imam contre le wali d’Oran : le procureur requiert 18 mois ferme

L’affaire de l’imam de la mosquée Ali ibn Abi Talib à Oran, arrêté pour avoir critiqué les autorités locales, a connu un rebondissement significatif lorsque le procureur a requis 18 mois de prison ferme à son encontre. Ce réquisitoire sévère pour des propos jugés outrageants soulève des questions sur la liberté d’expression et le traitement des critiques du pouvoir en Algérie.

Les faits reprochés à l’imam sont ses déclarations véhémentes lors d’un prêche contre le gouverneur d’Oran, accusé de gaspiller l’argent public. L’imam s’en était également pris aux cortèges officiels qui gênent la circulation dans la ville.

Compte tenu du contexte politique et social, marqué par des tensions autour des questions religieuses, ce type d’accusations publiques par un religieux est susceptible de provoquer une vive controverse.

Pour autant, la sévérité des réquisitions du procureur, allant jusqu’à requérir une peine de prison ferme, est perçue par certains comme révélatrice d’une faible tolérance de la contestation par les autorités. D’autres y voient au contraire une réaction légitime face à des paroles diffamatoires et attentatoires à l’ordre public.

SAMIR L.

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