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Algérie: «Les gens responsables refusent de faire partie du nouveau gouvernement»

ALGERIA, ALGIERS : Algerian President Abdulaziz Bouteflika sits in his wheelchair on stage during his inauguration ceremony as he is sworn as Algeria's President for a fourth term in Algiers on April 28, 2014. Official results showed that Bouteflika won 81.5 percent of the votes in an election marred by low turnout and claims of fraud by his opponents, including main rival Ali Benflis, who received just 12.18 percent. CITIZENSIDE/FAYCAL NECHOUD

Que se passe-t-il en Algérie? Plus de 20 millions de citoyens sont descendus le 15 mars dans les rues pour manifester dans le calme. Ils dénoncent une nouvelle manipulation du pouvoir et demandent un changement de système. Le gouvernement, par ses annonces, n’a pas convaincu et le pouvoir pourrait s’effriter. Interview avec Naoufel Brahimi el-Mili.

Le pouvoir algérien a annoncé qu’Abdelaziz Bouteflika ne se représentera pas pour un 5e mandat, mais que les élections présidentielles prévues pour le 18 avril prochain seraient reportées en principe à 2020, après une grande consultation nationale. Si cela semblait être une première victoire pour les manifestants, ces derniers se sont mobilisés dans de nombreuses villes d’Algérie, vendredi 15 mars, pour dénoncer une manipulation des élites en place qui souhaiteraient conserver le pouvoir.

Naoufel Brahimi el-Mili enseigne à Science-Po Paris. Il vient de publier France-Algérie: 50 ans d’histoires secrètes (Fayard, 2019).

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