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Algérie : Communiqué du mouvement Mouwatana

Communiqué

Hystérie ?

Après la répression de ses sorties à Alger, puis à Constantine, Mouwatana a encore été interdite, ce samedi 15 septembre d’aller vers les citoyens de Béjaïa.

Alors qu’il ne s’agissait que d’une action de proximité citoyenne, les autorités sécuritaires ont déployés des moyens exceptionnels pour empêcher tout contact entre citoyens soucieux de l’avenir de leur pays.

Aux forces policières habituelles, des éléments du BRI sont entrés en action, comme s’ils avaient en face d’eux une bande de criminels.

L’arrestation de l’ensemble de la délégation (25 personnes) s’est faite dans des conditions d’agressivité incompréhensible voire d’hystérie. Plusieurs militants ont été plaqués à terre puis menottés avec brutalité avant d’être embarqués sans ménagement dans les fourgons policiers.

Maître Salah Dabouz, bousculé, a fait une chute dangereuse, avec perte de connaissance. Alors que nous attendions, au commissariat une ambulance pour lui prodiguer des soins, il fut menotté et agressé verbalement.

Les quelques images que les militants ont pu fixer et dont certaines ont été mises sur les réseaux sociaux ne montrent qu’une petite partie de la répression dont l’ampleur a surpris tout le monde.

Cette violence d’État n’a qu’une explication logique : la montée de la peur et de la panique dans le camp du pouvoir et le refus des Algériens de plus en plus exprimé contre un humiliant cinquième mandat.

Dans son combat pour un véritable changement de système de gouvernance, Mouwatana assumera ses responsabilités.

Si le mouvement devra s’adapter à ces réalités répressives, il ne quittera pas le terrain et renforcera son travail de rassemblement de tous les patriotes.

Enfin, Mouwatana soutient les actions de nos concitoyens de Ouargla. Ils viennent de démontrer à l’opinion publique le niveau de conscience et d’engagement des Algériens.

Nous espérons ainsi une convergence de l’ensemble des revendications vers l’objectif commun qui est l’établissement de l’État de droit.

 

La Porte-Parole de Mouwatana

Me Zoubida Assoul

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